Le calendrier Maya prédisait la fin de l’humanité pour la fin de l’année 2012. Des chercheurs de renommée internationale ont travaillé nuit et jour pour tenter de percer le mystère de ces prédictions. Au-delà du décryptage de ces présages apocalyptiques, le but de ces scientifiques était de mieux appréhender la culture et les légendes ancestrales de ce peuple perdu.

L’une des figures centrales de ces mythes millénaires n’est autre que le dieu Apocalipto. Vénéré dans les anciennes cités Maya, ses temples sont tombés dans l’oubli. Pourtant, des rumeurs mentionnent une statuette aux pouvoirs d’immortalité, gardée par une étrange secte religieuse.

Grâce à vos recherches et vos nombreuses aventures, vous obtenez, de la part d’un ami explorateur, le manuscrit d’un prêtre rebelle. Dans celui-ci figure une carte qui vous emmènera sur les traces de la fameuse statuette d’Apocalipto. Cependant seul un alignement parfait des planètes permet de rentrer dans ce temple retiré.

Mais attention, la légende veut que le temple ne soit accessible que pendant un laps de temps réduit d’une heure seulement. Ne vous y trompez pas, l’aventure dans laquelle vous allez embarquer n’est pas une belle histoire à la Indiana Jones où tout se termine bien. Ici, on parle d’un escape game meurtrier où la moindre erreur peut vous faire perdre la vie. Pour cela, il faudra déjà réussir par pénétrer dans l’arche perdue, mise à disposition par Victory.

Jeunes aventuriers pleins de fougue, nous arrivons dans une première salle qui reproduit la jungle équatoriale : pénombre et végétation tropicale, il ne manque que les serpents aux crochets de venin acérés. En guise de décor, un pan de mur en pierres nous laisse deviner que nous sommes juste à l’entrée du temple Maya. Pour faire simple, l’ambiance est celle d’un Indiana Jones, ni plus, ni moins.

D’un point de vue plus technique, on constate vite que la fouille est omniprésente. La recherche d’objets clés est, en effet, au centre de l’intrigue. Malheureusement pour nous, un des objets importants était manquant, nous empêchant de continuer paisiblement notre progression. Mais pas de panique, après un appel de détresse et l’intervention du game master, l’aventure peut reprendre son cours (on ferme les yeux et faisons comme si de rien n’était, convaincus qu’Indiana Jones, gentleman, aurait fait de même). Autre point positif, cet accroc nous permet de nous ressaisir et d’exceller dans l’art de la fouille. Nous passons archéologues confirmés.

Les cadenas n’étant pas cohérents avec l’intrigue, il n’y en a aucun. Cette absence est très appréciable. Les game masters et concepteurs de ce jeu d’évasion ont trouvé d’autres obstacles pour vous faire parvenir jusqu’à la statuette d’Apocalipto. Les énigmes tournent tout autour de nous, du plafond jusqu’aux murs. Dans cet escape game, on trouve beaucoup de mécanismes, parfois de très bonne qualité car ingénieux et créatifs. Nous rentrons peu à peu dans la peau du personnage, persuadé d’être des explorateurs nés. Miracle : nous parvenons même à sortir in extremis, guidé par notre esprit d’équipe.

Cet escape game, bien qu’agréable dans sa conception, ne ravira pas toujours les experts en la matière. En effet, même si les énigmes sont de temps en temps un peu perchées, on ne trouve là rien d’insurmontable si l’on s’avère patient. Le gros plus de l’Arche Perdue de Victory est son atmosphère inspirée des films du genre, et sa disponibilité en deux salles identiques : idéal pour les grandes bandes d’amis, ou les afterworks entre collègues. Un double défi donc, à la fois contre soi-même, mais également un duel contre une équipe adverse.